MAROC HOTELS?

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Le climat dominant au Maroc est méditerranéen; tempéré à l'Ouest et au Nord par l'Océan Atlantique. A l'intérieur, le climat est plus continental avec des écarts importants de températures. La zone de l'Atlas est humide, l'enneigement y est fréquent. Le Sud a un climat désertique. Dans l'intérieur, le climat varie en fonction de l'altitude. Les étés sont chauds et secs, surtout lorsque souffle le sirocco brûlant ou le chergui, vent d 'été venant du Sahara. A cette saison, les températures moyennes sont de 22° C à 24° C. Les hivers sont froids et pluvieux avec gel et neige fréquents. La température moyenne évolue alors de 12° C à 14° C et peut descendre exceptionnellement jusqu'à -20°C. Le Maroc présaharien et saharien a un climat désertique sec. Pour rejoindre Ouarzazate depuis Tineghir, nous empruntons la vallée du Dades. La spécialité de cette vallée n’est pas le palmier dattier, qui n’apprécie pas l’altitude des lieux (plus de 1 300 m), mais la rose, qui fleurit ici deux mois dans l’année. On en fait de nombreux produits dérivés, dont le plus apprécié est l’eau de rose. Différents arbres fruitiers sont également cultivés.  A l’approche de Ouarzazate, nous faisons une petite promenade dans la palmeraie de Skoura. L’altitude est moindre ici, et la palmeraie souffre de la sécheresse de ces dernières années. De belles kasbahs peuvent être admirées dont celle d’Amerhidil, emblème du billet de 50 dirhams. Toujours à l’approche de Ouarzazate, nous visitons la Kasbah de Taourirt, classée patrimoine mondial de l’Unesco, et, magnifiquement restaurée. Des cigognes ne s’y sont d’ailleurs pas trompées et ont choisi ce lieu pour bâtir leurs nids. Enfin, nous atteignons Ouarzazate, grande cité neuve, à la fois centre administratif, touristique et cinématographique. On hésite à employer le mot, tant il est galvaudé. Mais comment ne pas parler de miracle quand on pénètre dans une oasis ? Si « le désert, c’est Dieu sans les hommes », l’oasis, c’est l’œuvre des hommes seuls, une création née de leur volonté acharnée de survivre, de leur invraisemblable capacité à faire jaillir la vie là où ne régnaient que la pierre et le sable. L’oasis, c’est le murmure des seguias, l’ombre dense des palmiers, le parfum des citronniers, de la luzerne fraîchement coupée et des terres labourées. Un miracle, en effet, mais un miracle qui doit tout à la sueur du fellah… On ne visite pas une oasis, on la goûte, on la hume, on y guette au lever du soleil les premiers chants d’oiseaux et les brumes rases qui frôlent les carrés de luzerne, on y attend la paix du soleil couchant quand hommes et bêtes remontent fourbus au village. Menacées par l’exode des paysans vers les villes, par le manque d’entretien des khettaras et des seguias, beaucoup sont inexorablement reprises par le désert. Il en reste heureusement d’admirables. À parcourir celles de Tineghir, de Fint, de Tagounit ou de la vallée du Draâ, on comprend comment des tribus du désert ont pu inventer, il y a des millénaires, le mythe du Paradis terrestre.

 

 

 

 

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